Technique mixte  /  Brûlures sur papiers

Jean-Pierre Decombat

 

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  E-mail: jpdecombat@free.fr  

2006 - 2009  

2003 - 2005  

Jean-Pierre Decombat

Né le 15/07/45  à Saint- Jodard (Loire)
Vit et travaille à Carrières sur Seine (Yvelines)

  


Etat des lieux

A l’origine (1995) j’ai commencé par perforer des dessins dans des carnets de voyages, pour signifier des éléments en creux. C’était à mon sens un moyen plastique comme un autre pour représenter en la circonstance, des habitations troglodytes en Cappadoce.

Dans le même temps je voulais en finir avec les images qui nous fascinent et conditionnent notre réalité quotidienne . J’ai mis le procédé de la brûlure en place, comme technique, pour manipuler des photographies , en faire sortir la représentation et son cortège symbolique.

Mais c’est la rencontre avec les Aborigènes, lors d’un voyage en Australie qui a concrétisé ce procédé, dans une suite de dessins sur le thème des termitières.

Ensuite, les choses se sont développées d’elles-mêmes. La brûlure a nécessité la recherche d’outils et de supports appropriés, pour en expérimenter les possibilités plastiques. Ce vide laissé par un trou s’est avéré fascinant et la brûlure compulsive. Pour la première fois il se manifestait quelque chose dans un effet de disparition.«  L’œuvre n’est faite que de hors texte » écrivait

 Roland Barthes  

 

C’est sur ce territoire de l’interstice, ce lieu de la disparition et de l’apparition, que l’on se trouve être devant quelque chose à expérimenter et qui doit se révéler. Cette situation d’entre-deux a trouvé des échos dans mon travail, où les strates successives du support, font travailler métaphore et métonymie.

Ce dispositif vise à créer de l’entre-temps et cherche une médiation entre perception et mémoire.

Jean pierre Decombat  

 

Les dentelles du temps

En matière de créativité on ne désire plus ce qu’on imagine, mais ce qui est à la source et remonte à la surface, parfois l’espace y est introuvable et le temps impalpable.

Alors même qu’il ne reste plus rien, on peut sentir encore la densité de l’absence.

Le travail de Jean Pierre Decombat, s’organise autour de la brûlure et du vide qu’elle engendre: « le trou ».

Un trou multiple, répété, scandé. Une addiction de trous qui n’en fini pas de contaminer le territoire de la peinture et qui fait qu’aujourd’hui, sa nuit remue un peu de ses constellations laissées pour mortes dans la gravitation générale.

Le terme de peinture n’est d’ailleurs pas très significatif dans le cadre de son travail, elle s’est évaporée, évanouie à travers les trous pratiqués dans son corpus, subissant comme ultime préjudice, les affres de la crémation.

Pourtant le tableau reste une sorte de miracle, une situation qui arrive et qui n’était pas là auparavant, semblable à une autre et toujours différente. Une situation qui cherche à se libérer dans un infatigable recommencement, à la recherche de ce qui lui manque.

Le pouvoir du temps ne va jamais sans l’événement qui le déchire, le brûle et le consume,

à l’image de ces lieux passés sous silence qui retiennent pour nous, le mystère des choses évanouies.

le juste retour des cendres dirait J Derrida.

                                                          David  Foster   


2003 - 2005

PLANCHES
Brûlures sur papiers Coréen


80x80 cm
2005


50x70 cm
2005


100x100 cm
2005


100x100 cm
2005


100x100 cm
2005


55x80 cm
2005

 

CARNETS


17x25 cm
2004


 17x24 cm
2004


10x15 cm
2004


17x24 cm
2003


 
17x24 cm
2003


17x24 cm
2003


13x22 cm
2003


13x22 cm
2003


13x22 cm
2003


2003

 

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